Depuis plusieurs années maintenant, KuriOz prend part à différents projets européens. Empreinte d’une volonté d’échanges et de partage tant du point de vue culturel que de celui des pratiques, l’équipe se lance donc régulièrement le défi de l’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale en anglais.
Le 15 novembre dernier, et pour répondre à une sollicitation du RADSI Nouvelle Aquitaine, KuriOz s’est de nouveau prêtée à l’exercice.
A la conquête des « soft skills »
Le RADSI est en effet partie prenante d’un projet ERASMUS+ porté par le Lycée Bel Orme de Bordeaux réunissant des acteurs (enseignant·es et associations) de France, du Portugal, de Finlande et d’Inde, sur 3 ans.
L’objectif de ce projet est simple : développer les « soft skills » chez les élèves européen·nes, à savoir les « compétences douces » en français, ou encore les « compétences comportementales ». L’intention pour y parvenir est d’utiliser le prisme des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la méthode du concours d’éloquence.
Ainsi, pour cette première année du projet, le RADSI Nouvelle Aquitaine accueillait, main dans la main avec l’association Terre et Océan, la première semaine de formation des enseignant·es du projet.
Une vingtaine de personnes se sont donc réunies à la Maison de la Nature et de l’Environnement, au bord de la Garonne, pour s’outiller en matière d’ODD et d’éloquence et tout ça en anglais « of course » !
Quand l’ECSI n’a pas de frontière
KuriOz a donc proposé deux ateliers de 2h30 d’introduction aux Objectifs de Développement Durable. Après un rapide « brainstorming », les participant·es ont pu apprendre en s’amusant grâce à la version en anglais de notre fameux Escape Game « Mission ODD, la planète en alerte ! ».
Motivé·es par le format escape game, certain·es ont néanmoins souligné la difficulté à s’approprier les connaissances énoncées dans un temps contraint. D’autres, peu habitué·es à ce format, ont questionné sa pertinence. Le jeu en lui-même, comme le cadre proposé par les ODD ont donc été soumis au débat. Les participant·es indien·nes du projet ont cependant particulièrement marqué leur intérêt pour cet outil innovant. Preuve, s’il en fallait une, que l’ECSI n’a pas de frontière !
L’exercice a ensuite été complété par des discussions autour de vidéos utilisées comme outils pédagogiques de transmission. Là encore, les échanges, en plusieurs langues, ont été nombreux quant à l’utilisation de ce média et son contexte.
En conclusion de l’atelier, les participant·es ont finalement été invité·es à partager leurs outils et leurs expériences éducatives en matière de transitions et d’ODD. Ces échanges, complété par l’atelier d’éloquence et les nombreuses sorties « nature » de Terre et Océan, ont sans aucun doute contribué au lancement réussi du projet, et de l’ECSI à la française dans le monde !
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